Après Covid-19 : les trésors de la pisciculture pour le pays et les Collectivités territoriales
La pisciculture est l’élevage des poissons. Au Cameroun, la demande en produits halieutiques est estimée à plus de 500 000 tonnes par an. En 2019, la production locale cumulée à celle de l’aquaculture est estimée à 335 000 tonnes au Cameroun. Pour faire face à ce déficit, le Cameroun se lance dans l’importation des produits halieutiques dont la quantité est de 185 000 tonnes par an. Importer une telle denrée est un problème et un manque à gagner vu les richesses et les atouts que regorge le pays. Ce domaine rencontre de multiples problèmes sur le terrain notamment avec l’absence d’accompagnement des pouvoirs publics, le coût des aliments de poissons bien trop élevé, l’importation des produits halieutiques, etc. Fort de la demande grandissante et des perspectives en aquaculture (estimées entre 32 000 et 50 000 tonnes en 2025 et 70 000 à 100 000 tonnes en 2030), estimations faites par le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), il est donc important pour le Cameroun de faire valoir ses atouts et richesses dont : la richesse du réseau hydraulique constitué de plus de 4 000 000 ha de plans d’eau, un climat favorable et une forte diversité halieutique, ceci dans l’optique de développer l’aquaculture camerounaise. Les Collectivités territoriales décentralisées pourraient en faire de la pisciculture une industrie sans cheminée dans les villages source d’empois, de revenus et d’amélioration de la qualité de l’alimentation en zones rurales.
